Vous êtes au-dessus de la ville, sautant de toit en toit, libre, seul, à aller où bon vous semble. La cacophonie urbaine est réduite à un tranquille bourdonnement parmi les hauteurs aériennes abandonnées du gratte-ciel. Une telle liberté est hélas devenue un fantasme pour bon nombre d’urbains, bloqués au feu rouge en se demandant où est passée le mode de vie fluide et rapide vanté par la publicité de leur voiture, filant à travers la ville sur une route vide sans aucun obstacle. C’est ce désir de liberté que « Mirror’s Edge » exploite de manière si viscérale. Le principe est simple : vous incarnez Faith, une coureuse qui doit faire passer des messages sur les toits d’une ville dystopique au contrôle omniprésent. La ville en-dessous étant trop surveillée pour toute activité décrétée illégale, les toits sont donc devenus la dernière frontière pour les hors-la-loi et tout mouvement non-autorisé. La base même du gameplay de Mirror’s Edge est issue du Parkour, l’art de surmonter n’importe quel obstacle dans le paysage urbain, mais le jeu conçu par le studio DICE fait également appel au désir de s’affranchir de notre routine quotidienne et de ses liens intimement cousus avec l’environnement bâti.
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